Axel Pahlavi… car je suis malade d’amour.
Galerie de la
Marine. 59, quai des Etats- Unis. Nice
(06)
2 mars- 2 juin
2013
Organisée par la ville de Nice, avec le réseau BOTOX[x] art
contemporain.
« Avec Florence, j’ai confiance. Au fond,
je ne fais que peindre cet instant partagé. Déguisée comme ci ou comme ça,
c’est elle qui compte. Avec elle, c’est l’aurore d’après la nuit »
Florence.
C’est une femme. Sa femme donc. Soumise. Torturée. Seule. Triste. Manipulée.
Une marionnette. Je le vois ainsi. C’est la dualité de la vie et la mort. La
souffrance. L’attente. Le divin. Elle pose.
« Le
suicide d’Olympia », « Encore », « La morgue
flottante », « L’amour plus fort que la mort », « Mon
âme », « Fleur de sang », « Envahis mon cœur d’amour ce
soir », « Car je suis malade » …
15 tableaux.
Seulement d’elle, et toujours elle. Le regard grave. Déguisée. Clown. Albator.
Héroïne de Polar. Enceinte. En sang.
… car je suis
malade d’amour.
Résultat d’un
amour halluciné. Axel Pahlavi est fou. Fou d’amour pour cette femme.
La Vierge. Le
Christ. Une croix. Du sang. C’est un croyant. Ses tableaux sont une confession.
Le sujet ne change jamais. Florence est toujours là.
« Jusqu’où
peut aller l’amour ? » me demande G. le galeriste.
« Il
risque de la tuer. » A.
A l’image de
ses peintures réalistes, qui choquent, questionnent, peinent, Pahlavi nous
montre comment l’amour peut rendre fou un homme. Comment il joue avec cette femme.
Une mise en scène terrible.
« Son regard
met mal à l’aise. Son ventre encore plus. On imagine toutes sortes de scénario.
Viol. Coups. Humiliation. On dirait que Pahlavi peint le résultat de c(s)es
crimes. Qu’il les met ensuite en scène et les fige en peinture. » A.
« Elle a
peut-être peur. Ou bien elle aime ça. Elle l’aime. » G.
« … »
A.
PROUZET Anaïs
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