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Jusqu’au 15 octobre 2016
Cette
exposition photographique de Jessica Todd Harper me laisse sans voix.
J'ai l'impression qu'elle a stoppé le temps, et je dirais même que les
sujets des photographies me semblent être des sculptures de cire plutôt
que des êtres humains. En effet, ses photographies donnent l'impression
d'une mise en scène, faîte pour ses prises photographiques. Les
lumières, censées être spontanées pour quelques-unes des photographies,
ont l'air d'avoir été énormément travaillées et surtout dégagent une
atmosphère d'étrangeté. Cette atmosphère paraît parfois pesante,
d'autant plus que j'ai l'impression qu'à travers ces images, nous
spectateurs, violons d'une certaine manière l'intimité de la famille de
Jessica T-H, que nous sommes dans une espèce de voyeurisme.
J'ajoute
que les regards des enfants sont les plus mystérieux, sachant que les
enfants sont censés représenter l'innocence et la douceur, selon moi.
Dans les photographies, c'est la première chose que je remarque quasi
constamment.
EL KHAWAGA Myriame.
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