Cy Twombly, rétrospective - Centre national d’art et de culture Georges
Pompidou, place Georges Pompidou, 75004 Paris
Du 30 Novembre 2016 au 24 Avril 2017
Commissaire d’exposition : Jonas Storsve
Soixante années
d’activités picturales et sculpturales sont retracées dans cette rétrospective
consacrée à Cy Twombly. En franchissant la première entrée, nous pouvons
constater que l’exposition est découpée en plusieurs pièces, qui, chacune,
soulignent des séries d’oeuvres.
Le parcours de visite a été pensé de telle
façon à nous conduire de salle en salle de manière
chronologique, bien qu’il ne dépende que du spectateur lui-même de créer son propre chemin.
La présentation chronologique
du travail de Cy Twombly m’a permis de capter son évolution, de comprendre
qu’elles ont été les étapes qui l’ont amené vers certains choix plastiques.
Cette disposition permet au spectateur, en sortant du musée, d’avoir une vision
globale et organisée sur toute une vie d’artiste.
Il est aisé de
comprendre le découpage de cette Oeuvre, chaque pièce a un thème. Il s’agit en
fait des événements de l’Histoire que Cy Twombly a réinventée, dont font partie
les séries Nine Discourses on Commodus (1963), Fifty Days at
Iliam (1978) et Coronation of Sesostris (2000), emblématiques dans
son travail.
L’exposition compte
beaucoup d’oeuvres, c’est peut-être là l’inconvénient de la production en
« cycle » ou en « série ». Les peintures ou dessins,
souvent très similaires dans le geste, cher à Cy Twombly, la technique, ou les
matériaux, donnent une impression de répétition. Parfois il semblerait qu’un
tableau massif puisse se suffire à lui seul. Les premiers travaux de l’artiste
américain, souvent qualifiés de « graffitis » à l’encontre de
celui-ci, transcrivent une idée d’écriture, un sentiment de geste nerveux et
impulsif. Par la suite, on découvre des peintures aux couleurs chatoyantes,
florales, dans des camaïeux de roses/rouges plus vivants. La peinture semble
avoir été appliquée brutalement sur la toile ; là est le but de l’artiste, nous
faire voir cette idée de sanguin, d’humain. Le parcours nous fait passer par
une salle consacrée aux sculptures, qui surplombe les toits de Paris, et qui
offre un panorama immense.
Souvent données
comme références par mes professeurs, les toiles de Cy Twombly, lorsque je me
suis trouvée devant, décuplent leur impact et inondent d’émotion.
Méline Manem
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