L.Montaigne L1 « Attendu, Attendu, Attendu »
« Attendu,
Attendu, Attendu » est une pièce de théâtre mise en scène par Emma
Bathilde et Lou Chenivesse deux étudiantes en M1 de l’Ecole des Beaux-Arts.
Cette pièce comportait deux représentations, le 3 et 4 Avril au Théâtre
Universitaire de Nantes, dans le cadre du festival Turbulence.
« Attendu, Attendu, Attendu » s’ouvre
sur un repas de famille. Une grande table recouverte de plat et de boissons fait
face au public. Les cinq personnages discutent sans faire attention aux spectateurs
ce qui crée un certain malaise. Leur discussion s’arrête peu à peu pour donner
place à une scène surréaliste où les cinq acteurs se mettent à finir leurs
verres les remplir pour les boire immédiatement de façon décalée créant une
percussion, un rythme entre la performance et le théâtre. Le rythme va de plus
en plus vite et soudain les acteurs renversent la table. Sous la table se
trouvent des abreuvoirs les cinq acteurs y plongent la tête et restent en apnée.
Le rideau se tire, la pièce vient de se terminer.
La
pièce est en deux actes. Le premier montre les personnages échangeant des plaisanteries.
Les acteurs jouent sans tenir compte du spectateur on les entend à moitié, ils
ne nous regardent jamais. J’ai trouvé cette idée particulièrement intéressante
car les attentes du spectateur se retrouvent frustrées on ne sait pas si cela
fait partie de la pièce ou s’ils sont encore en train de s’échauffer.
Malheureusement j’ai trouvé que cette partie durait trop longtemps, 15 minutes
auraient suffi (au lieu de 25 min).
Dans
le deuxième acte on sort du théâtre pour rentrer dans une performance. Les
cinq acteurs nous font face buvant à un rythme de plus accéléré leur verre
d’eau. Cette partie du spectacle est particulièrement esthétique avec la scène
finale aussi inattendue que belle. La folie compulsive des acteurs qui finissent
par se mettre la tête sous l’eau pour échapper à leur compulsion m'a particulièrement
touché
Globalement
j’ai trouvé cette pièce réussie malgré les quelques erreurs de rythme que peut
avoir la première partie.
Leonard
Montaigne.
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