Raw
Vision
du
18/09/2013 au 22/08/2014
Halle
Saint Pierre, Paris
Un
an après l'exposition Banditi
Dell Arte,
je retourne à la Halle Saint-Pierre pressée de découvrir ce qui
s'y trame. Une fois devant, je ne suis pas déçue, venue à
l'aveuglette, je découvre alors leur nouvel évènement. La Halle
Saint Pierre présente une exposition célébrant le 25e anniversaire
de la revue anglo-saxonne Raw
Vision,
consacrée à l'art outsider. Avec plus de 80 artistes et plus de 400
œuvres, cette exposition est l’occasion de retrouver de grands
artistes issus de l'art brut. A l’intérieur, mon regard est attiré
partout. Je décide de me concentrer et de choisir mon propre
itinéraire. Chaque artiste présenté a droit à un cartel
bien détaillé. Ainsi je découvre des artistes souvent torturés,
malades et quelquefois lourdement handicapés, ainsi que des univers
sombres mais parfois contre toute attente une pointe d’espoir se
fait entrevoir. J'ai choisi de vous présenter deux artistes qui
m'ont marquée soit à cause de leur vie semée d'embûches soit
grâce à leur œuvres particulièrement soignées.
Aloïse,Corbaz,
1886-1964 née à Lausanne figure emblématique de l'art brut. A
Postdam, elle est engagée comme gouvernante à la cour. De là, elle
tombe éperdument amoureuse de l'empereur. En 1918 elle est
hospitalisée pour des troubles mentaux. Aloïse dessine le plus
souvent avec des crayons de couleur et de craies grasses, mais aussi
parfois avec du suc de pétales ou de feuilles, ou encore avec du
dentifrice. Le support qu’elle préfère est le papier kraft
récupéré de colis. Elle dessine presque toujours le recto et le
verso. Son œuvre est peuplée de fleurs, de rois, de reines, de
princes charmants, de princesses. Les thèmes que l'on retrouve
régulièrement dans son œuvre sont le couple amoureux, le
théâtre...
Dalton
Ghetti : est né au brésil, il immigre à l'âge de 24 ans aux
Etats Unis. Il commence à travailler avec des outils des l'âge
de six ans. A l'âge de neuf ans il sculpte des objets de toutes
sortes à l'aide de couteaux, de ciseaux et d'un marteau. Il commence
d’abord à sculpter des œuvres volumineuses puis, en 1986 il
décide de créer les plus petites sculptures possibles. Son but est
d’attirer l'attention sur les petites choses. Ainsi il commence à
sculpter les mines de crayon à papier abandonnés. Pour Dalton
Ghetti, ses sculptures sont un passe-temps, et une forme de
méditation, qui nécessite beaucoup de patience. Il refuse alors de
vendre ses œuvres.
Lucie
Calbo
Aloïse,Corbaz
Dalton
Ghetti
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