Olga
Boldyreff, Natalia Gontcharova, Michaël Larionov, Eva Hesse, Sol
LeWitt, Alighiero e Boetti, Kasimir Malévitch et André Cadere.
Chapelle de l’Oratoire de Nantes
22 octobre 2010 è 2 janvier 2011
Entrée libre
« Voyages » :
Olga Boldyreff m’y invite dès mon entrée dans la chapelle, en créant un
univers où deux cultures, russe et française, cohabitent. Bercée par la
voix de l’artiste qui, dans les deux langues, me conte son métissage,
j’erre parmi les œuvres qui mêlent à leur tour art et artisanat.
Inspirée
par l’art populaire russe et par les mouvements contemporains
occidentaux, Olga Boldyreff utilise ainsi la broderie ou le tricot pour
proposer un renouvellement du dessin : le matériel adopté semble prendre
le pas sur la forme réalisée.
Mise
en interaction avec les travaux de créateurs internationaux, cette
exposition me permet de partager des points de vue multiculturels et
variés.
« … Et autres investigations » : chaque pièce m’amène aussi à réfléchir, tout en voyageant.
Une grande robe bleu nuit, évoquant l’absence, m’appelle vers une quête intérieure, prenant tout son sens dans ce lieu d’exposition spirituel.
Les différents objets du quotidien, ici représentés sous leur forme la plus simple, me questionnent quant à eux sur le regard que je leur porte : avec le temps, il semble qu’on ne se rappelle que de leur contour. Mais cette matérialité peut-elle être dépassée ?
Plus
loin, des déclinaisons de vert comportant le nom de rues belges sur un
fond monochrome soulèvent le rapport ambigu entre le dessin et
l’écriture : dois-je voir ici des copies revisitées de plaques de rues
ou des peintures ?
Sans oublier le fil, objet symbolique de l’œuvre de l’artiste, qui m’interroge également.
Le fil, matière molle et mouvante, symbole de constructions toujours changeantes et aux possibilités multiples.
Le
fil, matière entrelacée, rappel du « lien » qui associe les travaux de
l’artiste à ceux des autres grandes figures qui ont retenu son
attention.
Le fil, un enroulement et un déroulement permanent…une mobilité
perpétuelle, un jeu sans fin auquel je participe et qui me rappelle
sans cesse l’univers voyageur et interrogateur d’Olga Boldyreff.
Launay Claire
Launay Claire
L1 Audencia
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