mercredi 8 novembre 2017

Paris-Beyrouth : Aller-retour. Paul LAFORGE

Paris-Beyrouth: Aller Retour

Conférence à La Colonie, Paris 10, 26 Octobre 2017.

Alors oui, c'est vrai, je veux parler d'une conférence qui a eu lieu il y a bientôt deux semaines, mais le fait est que cet événement m'a marqué. Tout d'abord parce que ça parle du Liban, alors à partir de là c'est dur de résister à l'envie d'y pointer le bout de son nez, qui sait peut être qu'il y aura du houmous à volonté ? Mais surtout parce que je m'intéresse beaucoup à ce qui se passe dans ce pays d'où mon père vient.

Plus sérieusement, je suis arrivé en retard, alors je me suis adapté: j'ai lu la feuille qui présentait les personnes invitées à cette conférence ainsi que les thèmes qui allaient être abordés. 

Réfléchir sur l'imaginaire de la ville de Beyrouth, à travers les prismes de son contexte artistique, architectural, patrimonial et bien sûr politique. 
Nous étions vraiment invités à réfléchir sur le passé, le présent et l'avenir de cette ville en discutant avec des artistes, des architectes, des anthropologues et des écrivains libanais. 

Au moment d'évoquer la guerre civile libanaise qui a duré une quinzaine d'années de 1975 à 1990, ponctuées d'interventions militaires étrangères, j'étais très attentif. Je comparais chaque récit, chaque anecdote, chaque histoire avec toutes les descriptions, les analyses et les aventures que mon père me raconte souvent.

Il y avait notamment cette artiste libanaise qui m'a touché, à qui je fais une dédicace qu'elle ne verra sûrement jamais, allez visiter son site, elle s'appelle Maha Kays.

J'ai vraiment commencé à m'intéresser à cette culture assez tardivement. Toutes ces questions d'identité, d'appartenance, de coutumes se baladaient dans ma tête lorsque j'étais enfant, alors depuis quelques années je me renseigne, je m'instruis, je m'informe, et j'aime ça, parce que c'est une partie de moi. Cela soulève cette question de la division de l'identité, enfin pour moi, parce quand j'étais petit j'étais perdu.

La preuve: le seul à table qui mangeait McDo quand il y avait des déjeuners de famille libanais, c'était moi.

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