mardi 26 mars 2013

MICHAEL CLARK


COME, BEEN AND GONE - MICHAEL CLARK 
Au grand T - Nantes 



Trois  tableaux, deux entractes
Déjà l’on s’éloigne d’un modèle
traditionnel.

Une mouvance en duo pour commencer.
Six danseurs en justaucorps, taillés dans
un même bloc de tissus, très moulant.
Mais chez chacun, de légères différences :
Une jambe plus couverte que l’autre,
un jour dans le dos.

Ambiance minimaliste sur une musique de Bruce Gilbert.
Une ligne blanche, verticale, se déplace très lentement sur un écran noir en fond de scène.



 Première indécision en cette femme rasée.



Entracte

Un danseur longiligne sur le devant de scène; il bascule dans la fosse. Seul, il danse, puis traverse la salle avant de retourner en coulisse par porte en milieu de salle.

Cet homme porte une robe.

Mouvement d’ensemble

 Entracte

Costumes double face.
Le dos, la tête ; tous noirs.
Comme des pingouins.
C’est très clair maintenant. De la grâce, de la rigueur, toute la précision de la danse classique doublée d’une maladresse certaine

Ouverture à l’entre deux et défilé de loufoqueries.

 Ecran jaune, orange, bleu. Sauts de chats sur du David Bowie. Hommage au rock n’roll. Un, deux, quatre costumes. Pétillant. Surprenant. Vivifiant.



Come, been and gone est un véritable jeu de croisement, un entre-deux permanent. Frontière des genres. Sexuels, vestimentaires, artistiques. Tant graphique que chorégraphique; visuel que musical. Classique et kitch à la fois, Michael Clark s’impose comme un véritable héritier de la culture punk et c’est très réussi.


Fanny Martin

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