« Y Olé ! »
de José Montalvo au théâtre national de la danse, Chaillot.
Du 6 au 20 janvier 2017.
Y Olé !
Du rouge
du jaune
du orange
du bleu
du vert
du gris
du hip hop
du flamenco
de la danse classique
de la musique espagnole
américaine
le sacre du printemps de Stravinsky
des vidéos
c’est bon t’as fini Montalvo ?
des bateaux
la mer
des ballons
des gens
des jeunes
des vieux
du chant
de l’amour
des cris
Y Olé !
…
Oui là je crois qu’on est bon. A peu
de choses près.
« Y Olé » se veut
débordant de vie. D’ailleurs, dans la première partie, il
réinterprète le sacre du printemps et s’empare de l’histoire en
supprimant volontairement la dramaturgie de la pièce musicale, le
sacrifice qui pourtant est l’élément principal du ballet. Il
s’intéresse plutôt à « l’après-sacrifice », quand
la vie rejaillit. Le spectacle est plein d’ambitions, plein d’idées
mais je n’ai pas réellement ressenti l’ambiance festive que
Montalvo a voulu installer. Les rencontres danse-musique étranges,
donnant à voir du flamenco ou de la danse classique sur du swing, la
vidéo d’une plage en hiver avec des projections de personnes
âgées, sûrement ses proches parents réfugiés espagnols, qui
regardent les danseurs et un chien jaune fluo qui leur aboie dessus,
la multiplicité des séquences chorégraphiques… tous les moyens
mis en œuvre refroidissent finalement l’ensemble, brouillent ma
lecture, sauf aux saluts, qui donnent à voir de formidables moments
de convivialité et d’authenticité. Un peu trop tard. Dommage.
Gabrielle Parquet
http://theatre-chaillot.fr/jose-montalvo-y-ole
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