samedi 15 janvier 2011

John-Franklin KOENIG

John-Franklin KOENIG
Chapelle de l'Oratoire, 10, rue Georges - Clemenceau / Nantes
Commissaire, Vincent ROUSSEAU
29 janvier 2011 - 3 avril 2011
http://www.nantes.fr/culture/actualites-culturelles/2011/koening_oratoire



" Oublions les cartels, les dates, l'ordre chronologique. Posons-nous cette question. Par où commencer ? Quel médium complète l'autre ? Lequel est l'influent, lequel est le complément ? "

A première vue, il semble y avoir une confrontation. Mais au fil de la visite, cette dernière se transforme en une sorte d'emboîtement, comme si deux parties opposées pouvaient fusionner.
Comment ne pas saisir cette frontalité entre ces domaines ? La photographie, la peinture ou encore le collage.
Cet ajout et cette extraction de papier par le collage semblent être une recherche de la matière, un questionnement sur la composition du matériau. Ce principe se reflète dans la photographie par ces gros plans de matières diverses comme le ferait un miroir.
Cette quête, cette volonté de rechercher nous pousse à déambuler, faire des allers-retours entre les deux zones, mais deux zones fondues entre elles, comme à cheval l'une sur l'autre.
L'œil est d'abord attiré par ces tâches de couleurs, floues de loin, mais est de suite stoppé par cet accrochage de photographies laissant apparaître une étude, une constatation, un compte-rendu.
Errer.
De brefs coups d'œil.
Mais des regards intenses qui nous font réfléchir.
Nous renvoyant à des choses précédentes ou suivantes, les œuvres agissent comme des balises tel un jeu de piste. Nous voilà lancés dans une course d'orientation, agréablement guidée malgré une forte apparence de labyrinthe et jonchée de surprises au deuxième, troisième, quatrième regard…
Ces va-et-vient donnent le tournis. Ils nous poussent à nous asseoir sur ce fauteuil au centre de la Chapelle, comme si l'exposition était vouée à nous transporter devant ces œuvres massives comme étant une réponse, le point de vue final, en l'occurrence ici, l'arrivée.

Vasseur Rodrigue


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